Il s’agit ici de préciser pourquoi j’ai tel titre pour l’adresse url ou le titre du blog
Le rugby est un jeu.
Cela semble une évidence qu’il faut rappeler sans cesse, et sur laquelle on n’insiste pas assez.
Bien entendu ce jeu a d’abord des vertus éducatives qui ont font une activité à privilégier à l’école primaire (lire ici), mais il est aussi un jeu qui se décline sous différentes formes et insuffisamment pratiqué par le quidam ordinaire, comme je le développe longuement ici alors que tout l’enjeu est qu’il soit perçu comme un jeu jouable partout et par tous: lire ici.
Même si on peut comprendre combien chacun (joueur, entraineur, journaliste, supporter) peut être affecté par un résultat défavorable ou inattendu comme j’ai essayé de le comprendre ici , il me semble particulièrement indécent que par ces temps troublés par des évènements variés (catastrophes climatiques ou géologiques, guerres/attentats, etc;) on puisse lors de communications plus ou moins officielles, ou dans des médias traditionnels, utiliser des mots trop forts, comme deuil par exemple.
De la même manière, un joueur qui joue trop ou qui est trop fatigué physiquement ou mentalement, ne doit pas oublier qu’il existe des métiers moins enthousiasmants où l’usure physique et mentale est autrement plus « grave ».
Et si malgré tout on estime devoir donner une importance accrue à un match, alors choisissons ce qui se fait de mieux en la matière, les springboks (lire ici).
Les (in)certitudes du rugby
Le rugby étant d’abord un jeu, il a besoin d’incertitudes, à ne pas confondre avec le hasard.
C’est une nécessité absolue. Je consacrerai une page à cette notion.
Les règles sont là pour limiter ou augmenter cette incertitude.
Dans cet article de 2000 suite à une modification de règles, Pierre Villepreux dit « Il faudra que l’interprétation de l’arbitre soit rigoureuse. Sinon, l’irréversibilité de l’attaque deviendra écrasante, et l’incertitude indispensable à tout jeu sera minimisée. «
Ensuite il y a ce besoin de certitudes ( « c’est la meilleure équipe de France, elle va gagner la coupe du monde ») qui se heurte à divers aléas imprévisibles:
La blessure d’Antoine Dupont laisse le XV de France dans l’incertitude
Ou bien ce besoin de certitudes qui fait naitre l’arbitrage vidéo. Or celui-ci ne fait qu’apporter qu’une deuxième incertitude (avec l’interprétation de l’arbitre de champ) et provoque beaucoup plus de sentiments d’injustice de ressentiments et de violence encore que quand il n’existait pas. Car son existence se combine avec la multiplication des usages des réseaux sociaux…
L’article ci-dessous résume bien la situation vécue ces derniers mois par les équipes de France.
L’arbitrage vidéo, la grande plaie des Coupe du monde de foot et de rugby, les polémiques s’enchaînent